Les femmes portent de grandes tenues blanches. Le voile serré entre les dents, elles ne laissent apparaître qu'un oeil. Et à quoi se reconnaissent les Figuigui? Aux chaussures parraît-il!
Le contraste entre les ruelles sombres et leurs djellabas éclatantes est magnifique.
Levée à l'aube (5h), je retrace le parcours de la veille. La lune fait place au soleil, et quelques chants d'oiseau viennent troubler le silence des ruelles Le bruit de l'eau accompagne ma marche. Sans trop réfléchir, je me laisse embarquer et chemine pour découvrir tous les détails de ce jardin immense. Que recèle l'arrière coure derrière cette porte en bois? Un petit coin de paradis
Déjà à 7h, le soleil se fait plus franc et découpe les montagnes qui entoure l'oasis.
Quelques âmes s'affairent déjà sur les parcelles.
Tons pastels du petit matin...
Panneau pour un salon de coiffure, un peu décalé avec la femme traditionnelle en djellaba et voilée jusqu'aux yeux
Serrure d'antan!
Bassins de réserve d'eau pour irriguer les cultures et surtout les palmiers
Les ruelles étroites permettent seulement le passage des deux roues, du coup ils abondent:
les canaux servent aussi de petits rafraîchissements
Entre abondance et manque d'eau
Le Trid, plat traditionnel de Figuig: poulet en fine lamelles, petits raisins secs, haricots, fèves, graines en tout genre; La pâtes feuilletée sur les bord se détache comme une petite crêpe et on s'en sert pour emballer le contenue du plat. Et hop, on s'en prend pleins les papilles: sucré, salé, croquant, fondant...